Démissionner pour créer son entreprise : ce qu'il faut savoir avant de se lancer
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Vous avez un projet entrepreneurial ? Avant de vous lancer à l'eau et de démissionner, préparez votre projet avec les conseils de nos experts.
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Conseil
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10
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min de lecture
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21 août 2025
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Juliette T.
Juliette T.
Co-fondatrice & rédactrice
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Sommaire
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Sommaire
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Vous ressentez cette envie irrésistible de démissionner pour créer son entreprise ? Cette décision majeure nécessite une préparation minutieuse pour transformer votre rêve entrepreneurial en réalité durable. Quitter son CDI pour se lancer dans un projet entrepreneurial représente un tournant professionnel qui peut s'avérer particulièrement enrichissant, à condition de maîtriser toutes les étapes.
Le phénomène prend de l'ampleur : de nombreux salariés français abandonnent la sécurité de l'emploi pour poursuivre leurs ambitions d'indépendance. Cette tendance s'explique par plusieurs facteurs :
La recherche d'épanouissement professionnel et de sens au travail
Le désir d'autonomie et de liberté dans les décisions
L'attrait pour l'innovation et la création d'entreprise
Les opportunités offertes par l'économie numérique
Cet article vous accompagne dans cette réflexion cruciale en détaillant les démarches administratives, les aides financières disponibles et les précautions indispensables avant de franchir le pas. Vous découvrirez comment optimiser votre démission, bénéficier des allocations chômage, accéder aux dispositifs d'accompagnement et choisir les alternatives qui sécurisent votre transition professionnelle.
Préparer sa sortie du salariat demande stratégie et anticipation pour maximiser vos chances de succès entrepreneurial !
Vous ressentez cette envie irrésistible de démissionner pour créer son entreprise ? Cette décision majeure nécessite une préparation minutieuse pour transformer votre rêve entrepreneurial en réalité durable. Quitter son CDI pour se lancer dans un projet entrepreneurial représente un tournant professionnel qui peut s'avérer particulièrement enrichissant, à condition de maîtriser toutes les étapes.
Le phénomène prend de l'ampleur : de nombreux salariés français abandonnent la sécurité de l'emploi pour poursuivre leurs ambitions d'indépendance. Cette tendance s'explique par plusieurs facteurs :
La recherche d'épanouissement professionnel et de sens au travail
Le désir d'autonomie et de liberté dans les décisions
L'attrait pour l'innovation et la création d'entreprise
Les opportunités offertes par l'économie numérique
Cet article vous accompagne dans cette réflexion cruciale en détaillant les démarches administratives, les aides financières disponibles et les précautions indispensables avant de franchir le pas. Vous découvrirez comment optimiser votre démission, bénéficier des allocations chômage, accéder aux dispositifs d'accompagnement et choisir les alternatives qui sécurisent votre transition professionnelle.
Préparer sa sortie du salariat demande stratégie et anticipation pour maximiser vos chances de succès entrepreneurial !
Démissionner pour créer son entreprise : comment ça marche ?
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Démissionner pour créer son entreprise : comment ça marche ?
Démissionner pour créer son entreprise : comment ça marche ?
La démission représente une rupture unilatérale du contrat de travail à l'initiative du salarié en CDI. Cette décision engage votre responsabilité et déclenche des obligations légales précises que vous devez respecter scrupuleusement.
Rédiger votre lettre de démission
Votre lettre de démission doit mentionner explicitement votre projet entrepreneurial. Cette précision s'avère cruciale pour bénéficier ultérieurement des dispositifs d'aide spécifiques aux créateurs d'entreprise.
Éléments indispensables à inclure :
Date de remise et signature manuscrite
Mention claire de votre volonté de démissionner
Référence explicite à votre projet de création d'entreprise
Respect des délais de préavis selon votre convention collective
Respecter vos obligations contractuelles
Le préavis varie généralement entre 1 et 3 mois selon votre ancienneté et votre statut. Votre employeur peut vous dispenser de l'effectuer, mais cette décision lui appartient exclusivement.
La clause de non-concurrence mérite une attention particulière. Si votre contrat en contient une, vérifiez sa validité juridique : elle doit être limitée dans le temps, l'espace géographique et prévoir une contrepartie financière. Cette clause pourrait restreindre votre activité entrepreneuriale dans votre secteur d'expertise pendant plusieurs mois après votre départ.
La démission représente une rupture unilatérale du contrat de travail à l'initiative du salarié en CDI. Cette décision engage votre responsabilité et déclenche des obligations légales précises que vous devez respecter scrupuleusement.
Rédiger votre lettre de démission
Votre lettre de démission doit mentionner explicitement votre projet entrepreneurial. Cette précision s'avère cruciale pour bénéficier ultérieurement des dispositifs d'aide spécifiques aux créateurs d'entreprise.
Éléments indispensables à inclure :
Date de remise et signature manuscrite
Mention claire de votre volonté de démissionner
Référence explicite à votre projet de création d'entreprise
Respect des délais de préavis selon votre convention collective
Respecter vos obligations contractuelles
Le préavis varie généralement entre 1 et 3 mois selon votre ancienneté et votre statut. Votre employeur peut vous dispenser de l'effectuer, mais cette décision lui appartient exclusivement.
La clause de non-concurrence mérite une attention particulière. Si votre contrat en contient une, vérifiez sa validité juridique : elle doit être limitée dans le temps, l'espace géographique et prévoir une contrepartie financière. Cette clause pourrait restreindre votre activité entrepreneuriale dans votre secteur d'expertise pendant plusieurs mois après votre départ.
Les conditions pour bénéficier des allocations chômage après une démission entrepreneuriale
Les conditions pour bénéficier des allocations chômage après une démission entrepreneuriale
Les conditions pour bénéficier des allocations chômage après une démission entrepreneuriale
Les conditions pour bénéficier des allocations chômage après une démission entrepreneuriale
Contrairement aux idées reçues, démissionner pour créer son entreprise n'exclut pas automatiquement le droit aux allocations chômage. Depuis 2019, la réforme de l'assurance chômage permet aux démissionnaires porteurs d'un projet entrepreneurial de percevoir l'ARE sous certaines conditions strictes.
Critères d'éligibilité obligatoires
Pour prétendre aux allocations chômage après votre démission entrepreneuriale, vous devez réunir trois conditions cumulatives :
Justifier de 5 années d'activité continue en CDI dans le secteur privé, sans interruption de plus de 6 mois
Avoir suivi un accompagnement par le Conseil en évolution professionnelle (CEP) avant votre démission
Présenter un projet de création ou de reprise d'entreprise jugé « sérieux et viable » par la Commission paritaire interprofessionnelle régionale (CPIR)
Le rôle déterminant du CEP
L'accompagnement par le CEP constitue un passage obligatoire. Ce dispositif gratuit vous aide à structurer votre projet entrepreneurial et à préparer votre dossier. Les conseillers évaluent la cohérence de votre démarche et la solidité de votre business plan.
France Travail (ex-Pôle Emploi) examine ensuite votre dossier dans un délai de 4 mois maximum. En cas de refus, vous disposez de 2 mois pour contester la décision. Cette procédure rigoureuse garantit que seuls les projets entrepreneuriaux réellement aboutis bénéficient du soutien de l'assurance chômage.

Contrairement aux idées reçues, démissionner pour créer son entreprise n'exclut pas automatiquement le droit aux allocations chômage. Depuis 2019, la réforme de l'assurance chômage permet aux démissionnaires porteurs d'un projet entrepreneurial de percevoir l'ARE sous certaines conditions strictes.
Critères d'éligibilité obligatoires
Pour prétendre aux allocations chômage après votre démission entrepreneuriale, vous devez réunir trois conditions cumulatives :
Justifier de 5 années d'activité continue en CDI dans le secteur privé, sans interruption de plus de 6 mois
Avoir suivi un accompagnement par le Conseil en évolution professionnelle (CEP) avant votre démission
Présenter un projet de création ou de reprise d'entreprise jugé « sérieux et viable » par la Commission paritaire interprofessionnelle régionale (CPIR)
Le rôle déterminant du CEP
L'accompagnement par le CEP constitue un passage obligatoire. Ce dispositif gratuit vous aide à structurer votre projet entrepreneurial et à préparer votre dossier. Les conseillers évaluent la cohérence de votre démarche et la solidité de votre business plan.
France Travail (ex-Pôle Emploi) examine ensuite votre dossier dans un délai de 4 mois maximum. En cas de refus, vous disposez de 2 mois pour contester la décision. Cette procédure rigoureuse garantit que seuls les projets entrepreneuriaux réellement aboutis bénéficient du soutien de l'assurance chômage.

Les aides financières et accompagnements pour la création d'entreprise
Les aides financières et accompagnements pour la création d'entreprise
Les aides financières et accompagnements pour la création d'entreprise
Les aides financières et accompagnements pour la création d'entreprise
Lorsque vous décidez de démissionner pour créer son entreprise, plusieurs dispositifs d'aide peuvent considérablement faciliter votre transition vers l'entrepreneuriat et sécuriser votre projet.
L'ACRE : votre première aide à la création
L'Aide à la création ou reprise d'entreprise (ACRE) constitue le dispositif phare pour les nouveaux entrepreneurs. Cette aide vous permet de bénéficier d'une exonération partielle des charges sociales pendant votre première année d'activité. Si vous percevez l'ARE suite à votre démissionner pour créer son entreprise chômage, vous êtes automatiquement éligible à l'ACRE.
L'ARCE : transformer vos droits chômage en capital
L'ARCE (Aide à la reprise ou à la création d'entreprise) vous offre la possibilité de recevoir 60 % de vos droits ARE restants sous forme de capital. Cette somme se verse en deux fois : 50 % au démarrage de votre activité, puis le solde six mois plus tard. Cette aide représente un véritable coup de pouce financier pour financer vos premiers investissements.
Le dispositif NACRE pour un accompagnement sur mesure
Le NACRE (Nouvel accompagnement pour la création et la reprise d’entreprise) est un dispositif spécialement conçu pour vous accompagner tout au long de votre projet entrepreneurial, avec une prise en charge qui peut s’étendre jusqu’à trois ans.
Ce programme se distingue par son approche globale et personnalisée, tenant compte des spécificités économiques et sociales propres à votre région. Voici les principaux éléments qui composent ce dispositif :
Accompagnement personnalisé : un conseiller dédié vous guide dans chaque étape, depuis l’étude de faisabilité jusqu’au suivi post-création.
Conseil stratégique : aide à l’élaboration du business plan, choix du statut juridique, définition de la stratégie commerciale et financière.
Formation adaptée : modules ciblés pour renforcer vos compétences en gestion, marketing, comptabilité ou développement commercial.
Soutien au financement : facilitation de l’accès à des prêts à taux zéro ou à des aides financières régionales complémentaires.
Suivi post-création : une assistance régulière pour ajuster votre projet, anticiper les difficultés et sécuriser la pérennité de votre entreprise.
Le NACRE vise à maximiser vos chances de réussite en vous offrant un appui concret et continu, spécialement adapté aux réalités locales. Vous devrez vous renseigner auprès de votre région pour en bénéficier, car les conditions d'éligibilité et les modalités de demande varient d'une région à l'autre.
Pour en savoir plus, consultez notre article :
Lorsque vous décidez de démissionner pour créer son entreprise, plusieurs dispositifs d'aide peuvent considérablement faciliter votre transition vers l'entrepreneuriat et sécuriser votre projet.
L'ACRE : votre première aide à la création
L'Aide à la création ou reprise d'entreprise (ACRE) constitue le dispositif phare pour les nouveaux entrepreneurs. Cette aide vous permet de bénéficier d'une exonération partielle des charges sociales pendant votre première année d'activité. Si vous percevez l'ARE suite à votre démissionner pour créer son entreprise chômage, vous êtes automatiquement éligible à l'ACRE.
L'ARCE : transformer vos droits chômage en capital
L'ARCE (Aide à la reprise ou à la création d'entreprise) vous offre la possibilité de recevoir 60 % de vos droits ARE restants sous forme de capital. Cette somme se verse en deux fois : 50 % au démarrage de votre activité, puis le solde six mois plus tard. Cette aide représente un véritable coup de pouce financier pour financer vos premiers investissements.
Le dispositif NACRE pour un accompagnement sur mesure
Le NACRE (Nouvel accompagnement pour la création et la reprise d’entreprise) est un dispositif spécialement conçu pour vous accompagner tout au long de votre projet entrepreneurial, avec une prise en charge qui peut s’étendre jusqu’à trois ans.
Ce programme se distingue par son approche globale et personnalisée, tenant compte des spécificités économiques et sociales propres à votre région. Voici les principaux éléments qui composent ce dispositif :
Accompagnement personnalisé : un conseiller dédié vous guide dans chaque étape, depuis l’étude de faisabilité jusqu’au suivi post-création.
Conseil stratégique : aide à l’élaboration du business plan, choix du statut juridique, définition de la stratégie commerciale et financière.
Formation adaptée : modules ciblés pour renforcer vos compétences en gestion, marketing, comptabilité ou développement commercial.
Soutien au financement : facilitation de l’accès à des prêts à taux zéro ou à des aides financières régionales complémentaires.
Suivi post-création : une assistance régulière pour ajuster votre projet, anticiper les difficultés et sécuriser la pérennité de votre entreprise.
Le NACRE vise à maximiser vos chances de réussite en vous offrant un appui concret et continu, spécialement adapté aux réalités locales. Vous devrez vous renseigner auprès de votre région pour en bénéficier, car les conditions d'éligibilité et les modalités de demande varient d'une région à l'autre.
Pour en savoir plus, consultez notre article :
La reprise d'entreprise : une alternative prometteuse
La reprise d'entreprise : une alternative prometteuse
La reprise d'entreprise : une alternative prometteuse
La reprise d'entreprise : une alternative prometteuse
Plutôt que de créer ex nihilo, avez-vous envisagé la reprise d'entreprise ? Cette option présente souvent moins de risques et peut bénéficier des mêmes aides que la création classique.
Voici quelques points clés à considérer pour mieux comprendre cette voie :
Moins d'incertitudes opérationnelles : en reprenant une entreprise existante, vous disposez déjà d'une clientèle, d'un réseau de fournisseurs et parfois d'une équipe en place. Cela réduit les aléas liés au démarrage.
Accès aux financements : les banques et organismes publics reconnaissent la reprise comme un projet solide. Vous pouvez ainsi obtenir des prêts à taux avantageux ou des subventions similaires à celles accordées aux créateurs.
Accompagnement spécialisé : de nombreuses plateformes dédiées — comme Transentreprise ou BpiFrance Reprise — mettent en relation repreneurs et cédants. Elles proposent un suivi personnalisé pour analyser la santé financière de l’entreprise, évaluer sa valeur et sécuriser juridiquement la transaction.
Avantage stratégique : reprendre une entreprise vous permet également de bénéficier d’une marque déjà reconnue ou d’un savoir-faire spécifique, ce qui peut accélérer votre succès entrepreneurial.
La reprise offre une solution pragmatique pour entreprendre avec un dispositif sécurisé et un accompagnement adapté à chaque étape. N'hésitez pas à contacter nos experts chez Captain pour discuter de votre projet entrepreneurial et découvrir si l'option de la reprise peut vous correspondre !
Pour en savoir plus, consultez notre article :
Plutôt que de créer ex nihilo, avez-vous envisagé la reprise d'entreprise ? Cette option présente souvent moins de risques et peut bénéficier des mêmes aides que la création classique.
Voici quelques points clés à considérer pour mieux comprendre cette voie :
Moins d'incertitudes opérationnelles : en reprenant une entreprise existante, vous disposez déjà d'une clientèle, d'un réseau de fournisseurs et parfois d'une équipe en place. Cela réduit les aléas liés au démarrage.
Accès aux financements : les banques et organismes publics reconnaissent la reprise comme un projet solide. Vous pouvez ainsi obtenir des prêts à taux avantageux ou des subventions similaires à celles accordées aux créateurs.
Accompagnement spécialisé : de nombreuses plateformes dédiées — comme Transentreprise ou BpiFrance Reprise — mettent en relation repreneurs et cédants. Elles proposent un suivi personnalisé pour analyser la santé financière de l’entreprise, évaluer sa valeur et sécuriser juridiquement la transaction.
Avantage stratégique : reprendre une entreprise vous permet également de bénéficier d’une marque déjà reconnue ou d’un savoir-faire spécifique, ce qui peut accélérer votre succès entrepreneurial.
La reprise offre une solution pragmatique pour entreprendre avec un dispositif sécurisé et un accompagnement adapté à chaque étape. N'hésitez pas à contacter nos experts chez Captain pour discuter de votre projet entrepreneurial et découvrir si l'option de la reprise peut vous correspondre !
Pour en savoir plus, consultez notre article :
Alternatives à la démission pure pour créer son entreprise
Alternatives à la démission pure pour créer son entreprise
Alternatives à la démission pure pour créer son entreprise
Alternatives à la démission pure pour créer son entreprise
Avant de démissionner pour créer une entreprise, explorez d'autres options qui préservent vos droits tout en vous permettant de concrétiser votre projet entrepreneurial.
Le congé pour création d'entreprise
Cette solution vous permet de suspendre temporairement votre contrat de travail sans le rompre. Voici les conditions à respecter :
Ancienneté requise : au minimum 24 mois dans l'entreprise
Durée maximale : jusqu'à 24 mois, renouvelable une fois
Préavis : informer votre employeur au moins 2 mois à l'avance
Garantie de retour : possibilité de retrouver votre poste ou un emploi similaire
Cette formule vous offre une sécurité financière puisque vous conservez la possibilité de revenir à votre emploi initial si votre projet entrepreneurial ne se concrétise pas comme prévu.
La rupture conventionnelle
Alternative intéressante à la démission classique, la rupture conventionnelle présente des avantages considérables :
Indemnités de rupture : versement d'indemnités équivalentes au licenciement
Maintien des droits ARE : accès aux allocations chômage sans conditions particulières
Négociation possible : discussion avec l'employeur sur les modalités de départ
Cette option nécessite l'accord de votre employeur mais constitue souvent un compromis gagnant-gagnant, particulièrement si vous présentez un projet entrepreneurial solide et motivé.
Si vous envisagez un projet de reprise d'entreprise, consultez notre article :

Avant de démissionner pour créer une entreprise, explorez d'autres options qui préservent vos droits tout en vous permettant de concrétiser votre projet entrepreneurial.
Le congé pour création d'entreprise
Cette solution vous permet de suspendre temporairement votre contrat de travail sans le rompre. Voici les conditions à respecter :
Ancienneté requise : au minimum 24 mois dans l'entreprise
Durée maximale : jusqu'à 24 mois, renouvelable une fois
Préavis : informer votre employeur au moins 2 mois à l'avance
Garantie de retour : possibilité de retrouver votre poste ou un emploi similaire
Cette formule vous offre une sécurité financière puisque vous conservez la possibilité de revenir à votre emploi initial si votre projet entrepreneurial ne se concrétise pas comme prévu.
La rupture conventionnelle
Alternative intéressante à la démission classique, la rupture conventionnelle présente des avantages considérables :
Indemnités de rupture : versement d'indemnités équivalentes au licenciement
Maintien des droits ARE : accès aux allocations chômage sans conditions particulières
Négociation possible : discussion avec l'employeur sur les modalités de départ
Cette option nécessite l'accord de votre employeur mais constitue souvent un compromis gagnant-gagnant, particulièrement si vous présentez un projet entrepreneurial solide et motivé.
Si vous envisagez un projet de reprise d'entreprise, consultez notre article :

Choisir le statut juridique adapté à son projet entrepreneurial
Choisir le statut juridique adapté à son projet entrepreneurial
Choisir le statut juridique adapté à son projet entrepreneurial
Choisir le statut juridique adapté à son projet entrepreneurial
Le choix du statut juridique constitue une décision stratégique qui impactera directement votre fiscalité, votre protection sociale et votre responsabilité juridique. Deux grandes familles s'offrent à vous selon la nature et l'ambition de votre projet.
Entreprise individuelle et micro-entreprise : simplicité et flexibilité
L'entreprise individuelle est idéale pour les entrepreneurs souhaitant lancer un projet avec peu d'investissements initiaux et une structure légère. Ce statut vous offre plusieurs avantages :
Création simplifiée : les formalités administratives sont réduites, permettant un démarrage rapide de votre activité.
Comptabilité allégée : vous pouvez opter pour une comptabilité simplifiée, ce qui diminue la charge administrative et les coûts liés à la gestion financière.
Gestion administrative réduite : pas de capital social minimum ni d’obligation de publier des comptes annuels.
Le régime de la micro-entreprise est une variante attractive de l’entreprise individuelle, particulièrement adaptée aux activités artisanales, commerciales ou libérales avec un chiffre d’affaires limité. Ses caractéristiques principales comprennent :
Avantages fiscaux : un régime micro-fiscal vous permet de bénéficier d’un prélèvement libératoire ou d’un abattement forfaitaire, simplifiant le calcul de l’impôt sur le revenu.
Plafond de chiffre d’affaires à respecter : 176 200 € pour les activités de vente et 72 600 € pour les prestations de services (valeurs pouvant être ajustées annuellement), au-delà desquels vous devez basculer vers un régime réel.
Exonérations sociales simplifiées : des cotisations sociales calculées en pourcentage du chiffre d’affaires, sans charges fixes en cas d’absence de revenus.
La micro-entreprise vous dispense également de TVA jusqu’à certains seuils, ce qui peut faciliter votre gestion mais limite la récupération de cette taxe sur vos achats professionnels.
Ce statut convient parfaitement si vous souhaitez tester une idée commerciale avec un risque financier maîtrisé tout en bénéficiant d’une grande souplesse dans la gestion quotidienne.
Sociétés : protection et crédibilité renforcées
La SARL
La SARL (Société à Responsabilité Limitée) offre une protection efficace de votre patrimoine personnel grâce à la séparation claire entre les biens de la société et ceux de l’entrepreneur. En cas de difficultés financières, votre responsabilité se limite aux apports effectués, ce qui sécurise votre patrimoine personnel. Ce type de société est particulièrement apprécié pour :
Sa structure encadrée par un cadre légal bien défini, offrant une sécurité juridique.
La crédibilité qu’elle confère auprès des partenaires commerciaux, fournisseurs et clients.
La facilité d’accès aux financements bancaires grâce à une image rassurante.
La possibilité d’intégrer plusieurs associés, avec une répartition claire des parts sociales.
De plus, la SARL permet une gestion relativement simple tout en offrant des règles précises pour la prise de décision.
La SASU
La SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) se distingue par sa souplesse statutaire exceptionnelle, laissant au créateur une grande liberté pour organiser le fonctionnement et la gouvernance. Ses avantages clés incluent :
Le statut d’assimilé salarié pour le dirigeant, qui bénéficie ainsi d’une meilleure protection sociale (retraite, maladie) que celle des travailleurs non-salariés.
Une flexibilité dans la rédaction des statuts qui permet d’adapter précisément les règles de gestion à vos besoins spécifiques.
L’absence d’obligation de capital social minimum élevé, facilitant la création.
La possibilité d’évoluer facilement vers une SAS pluripersonnelle en cas d’entrée de nouveaux associés.
Cette forme juridique est idéale si vous souhaitez un cadre adaptable et un régime social avantageux.
Le choix entre SARL et SASU doit prendre en compte plusieurs critères essentiels :
Le niveau de chiffre d’affaires prévu : certaines structures sont mieux adaptées selon l’importance et la nature du chiffre d’affaires.
Le besoin en financement externe : certaines formes juridiques inspirent plus confiance aux investisseurs et banques.
Le nombre d’associés envisagé : SARL pour plusieurs associés ; SASU pour un seul associé avec possibilité d’évolution.
Le degré de protection souhaité pour votre patrimoine personnel : toutes deux limitent la responsabilité, mais les modalités diffèrent légèrement.
En évaluant ces éléments, vous serez mieux armé(e) pour choisir la forme juridique qui correspond exactement à vos objectifs entrepreneuriaux.
Pour en savoir plus, consultez notre article :
Le choix du statut juridique constitue une décision stratégique qui impactera directement votre fiscalité, votre protection sociale et votre responsabilité juridique. Deux grandes familles s'offrent à vous selon la nature et l'ambition de votre projet.
Entreprise individuelle et micro-entreprise : simplicité et flexibilité
L'entreprise individuelle est idéale pour les entrepreneurs souhaitant lancer un projet avec peu d'investissements initiaux et une structure légère. Ce statut vous offre plusieurs avantages :
Création simplifiée : les formalités administratives sont réduites, permettant un démarrage rapide de votre activité.
Comptabilité allégée : vous pouvez opter pour une comptabilité simplifiée, ce qui diminue la charge administrative et les coûts liés à la gestion financière.
Gestion administrative réduite : pas de capital social minimum ni d’obligation de publier des comptes annuels.
Le régime de la micro-entreprise est une variante attractive de l’entreprise individuelle, particulièrement adaptée aux activités artisanales, commerciales ou libérales avec un chiffre d’affaires limité. Ses caractéristiques principales comprennent :
Avantages fiscaux : un régime micro-fiscal vous permet de bénéficier d’un prélèvement libératoire ou d’un abattement forfaitaire, simplifiant le calcul de l’impôt sur le revenu.
Plafond de chiffre d’affaires à respecter : 176 200 € pour les activités de vente et 72 600 € pour les prestations de services (valeurs pouvant être ajustées annuellement), au-delà desquels vous devez basculer vers un régime réel.
Exonérations sociales simplifiées : des cotisations sociales calculées en pourcentage du chiffre d’affaires, sans charges fixes en cas d’absence de revenus.
La micro-entreprise vous dispense également de TVA jusqu’à certains seuils, ce qui peut faciliter votre gestion mais limite la récupération de cette taxe sur vos achats professionnels.
Ce statut convient parfaitement si vous souhaitez tester une idée commerciale avec un risque financier maîtrisé tout en bénéficiant d’une grande souplesse dans la gestion quotidienne.
Sociétés : protection et crédibilité renforcées
La SARL
La SARL (Société à Responsabilité Limitée) offre une protection efficace de votre patrimoine personnel grâce à la séparation claire entre les biens de la société et ceux de l’entrepreneur. En cas de difficultés financières, votre responsabilité se limite aux apports effectués, ce qui sécurise votre patrimoine personnel. Ce type de société est particulièrement apprécié pour :
Sa structure encadrée par un cadre légal bien défini, offrant une sécurité juridique.
La crédibilité qu’elle confère auprès des partenaires commerciaux, fournisseurs et clients.
La facilité d’accès aux financements bancaires grâce à une image rassurante.
La possibilité d’intégrer plusieurs associés, avec une répartition claire des parts sociales.
De plus, la SARL permet une gestion relativement simple tout en offrant des règles précises pour la prise de décision.
La SASU
La SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) se distingue par sa souplesse statutaire exceptionnelle, laissant au créateur une grande liberté pour organiser le fonctionnement et la gouvernance. Ses avantages clés incluent :
Le statut d’assimilé salarié pour le dirigeant, qui bénéficie ainsi d’une meilleure protection sociale (retraite, maladie) que celle des travailleurs non-salariés.
Une flexibilité dans la rédaction des statuts qui permet d’adapter précisément les règles de gestion à vos besoins spécifiques.
L’absence d’obligation de capital social minimum élevé, facilitant la création.
La possibilité d’évoluer facilement vers une SAS pluripersonnelle en cas d’entrée de nouveaux associés.
Cette forme juridique est idéale si vous souhaitez un cadre adaptable et un régime social avantageux.
Le choix entre SARL et SASU doit prendre en compte plusieurs critères essentiels :
Le niveau de chiffre d’affaires prévu : certaines structures sont mieux adaptées selon l’importance et la nature du chiffre d’affaires.
Le besoin en financement externe : certaines formes juridiques inspirent plus confiance aux investisseurs et banques.
Le nombre d’associés envisagé : SARL pour plusieurs associés ; SASU pour un seul associé avec possibilité d’évolution.
Le degré de protection souhaité pour votre patrimoine personnel : toutes deux limitent la responsabilité, mais les modalités diffèrent légèrement.
En évaluant ces éléments, vous serez mieux armé(e) pour choisir la forme juridique qui correspond exactement à vos objectifs entrepreneuriaux.
Pour en savoir plus, consultez notre article :
Préparer efficacement son projet avant la démission
Préparer efficacement son projet avant la démission
Préparer efficacement son projet avant la démission
Préparer efficacement son projet avant la démission
La préparation minutieuse de votre projet entrepreneurial constitue l'étape cruciale qui déterminera votre éligibilité aux aides et votre réussite future. Démissionner pour créer son entreprise sans préparation adéquate expose à des refus d'allocations et des difficultés financières majeures.
L'élaboration d'un business plan solide
Votre business plan doit démontrer la viabilité économique de votre projet devant plusieurs interlocuteurs clés :
Le Conseil en évolution professionnelle (CEP) : ce document prouve le sérieux de votre démarche entrepreneuriale
France Travail (ex Pôle Emploi) : validation nécessaire pour l'obtention de l'ARE après démission
Les organismes financeurs : banques, investisseurs et dispositifs d'aide publique
Éléments indispensables du business plan
Votre dossier doit inclure :
Étude de marché approfondie avec analyse concurrentielle
Prévisions financières sur 3 ans minimum
Plan de financement détaillé précisant vos besoins et ressources
Stratégie commerciale et plan marketing
Calendrier de mise en œuvre réaliste
Si votre projet concerne la reprise d'entreprise, des plateformes spécialisées comme Captain.fr facilitent l'identification d'opportunités vérifiées par des experts, vous permettant d'accéder directement aux meilleures offres du marché via un tableau de bord dédié.
La préparation minutieuse de votre projet entrepreneurial constitue l'étape cruciale qui déterminera votre éligibilité aux aides et votre réussite future. Démissionner pour créer son entreprise sans préparation adéquate expose à des refus d'allocations et des difficultés financières majeures.
L'élaboration d'un business plan solide
Votre business plan doit démontrer la viabilité économique de votre projet devant plusieurs interlocuteurs clés :
Le Conseil en évolution professionnelle (CEP) : ce document prouve le sérieux de votre démarche entrepreneuriale
France Travail (ex Pôle Emploi) : validation nécessaire pour l'obtention de l'ARE après démission
Les organismes financeurs : banques, investisseurs et dispositifs d'aide publique
Éléments indispensables du business plan
Votre dossier doit inclure :
Étude de marché approfondie avec analyse concurrentielle
Prévisions financières sur 3 ans minimum
Plan de financement détaillé précisant vos besoins et ressources
Stratégie commerciale et plan marketing
Calendrier de mise en œuvre réaliste
Si votre projet concerne la reprise d'entreprise, des plateformes spécialisées comme Captain.fr facilitent l'identification d'opportunités vérifiées par des experts, vous permettant d'accéder directement aux meilleures offres du marché via un tableau de bord dédié.
Conclusion
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Démissionner pour créer son entreprise représente un tournant majeur dans votre parcours professionnel. Cette démarche exige une préparation minutieuse et une connaissance approfondie des dispositifs d'accompagnement disponibles.
Les aides financières constituent un pilier essentiel de votre démarrage entreprise :
L'ACRE pour réduire vos charges sociales
L'ARCE pour obtenir un capital de départ
Le dispositif NACRE pour un accompagnement personnalisé
L'accompagnement professionnel s'avère tout aussi crucial. Le Conseil en évolution professionnelle (CEP) vous guide dans vos démarches, tandis que les structures d'accompagnement régionales vous soutiennent dans la concrétisation de votre projet.
Chaque étape mérite votre attention : de l'élaboration du business plan à la validation de votre éligibilité aux allocations chômage, en passant par le choix du statut juridique adapté.
Votre projet entrepreneurial peut également s'enrichir par la reprise d'entreprise, une alternative souvent négligée qui offre des opportunités intéressantes avec un risque maîtrisé.
Cette transition professionnelle, bien préparée, devient alors un véritable tremplin vers votre réussite entrepreneuriale.
Démissionner pour créer son entreprise représente un tournant majeur dans votre parcours professionnel. Cette démarche exige une préparation minutieuse et une connaissance approfondie des dispositifs d'accompagnement disponibles.
Les aides financières constituent un pilier essentiel de votre démarrage entreprise :
L'ACRE pour réduire vos charges sociales
L'ARCE pour obtenir un capital de départ
Le dispositif NACRE pour un accompagnement personnalisé
L'accompagnement professionnel s'avère tout aussi crucial. Le Conseil en évolution professionnelle (CEP) vous guide dans vos démarches, tandis que les structures d'accompagnement régionales vous soutiennent dans la concrétisation de votre projet.
Chaque étape mérite votre attention : de l'élaboration du business plan à la validation de votre éligibilité aux allocations chômage, en passant par le choix du statut juridique adapté.
Votre projet entrepreneurial peut également s'enrichir par la reprise d'entreprise, une alternative souvent négligée qui offre des opportunités intéressantes avec un risque maîtrisé.
Cette transition professionnelle, bien préparée, devient alors un véritable tremplin vers votre réussite entrepreneuriale.
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